Rechargement étuis 357 mag

Bonjour

Je désire recharger des étuis de 357 mag avec des ogives de chez Balleurope "38 TMJ+ 158 B" avec une poudre vectan ou vihtavuori

Je ne trouve pas ces ogives dans les tables de rechargements

Merci

Je suis un boulet

bistouille a écrit:

... Je ne trouve pas ces ogives dans les tables de rechargements ...

Ce n'est nullement un soucis. Aucun manuel ne peut lister tous les projectiles existants sur l'ensemble des cinq continents, disponibles pour le calibre .38/.357...

Pour trouver un chargement qui fonctionne bien avec tes ogives cuivrées Balleurope, il te suffit de regarder les chargements proposés pour le même poids d'ogive blindée, sur le Malfatti n°6 ou les tables Nobelsport/Vihtavuori disponibles en ligne. Les balles plombs emploient des chargements inférieurs, et avec des poudres plus vives en général.

Tu prends la charge minimale donnée pour les 158 grains chemisées, et tu recharges cinq cartouches avec cette charge.
Tu confectionnes ensuite cinq autres cartouches, avec une charge majorée de 0.01 grammes. Et ainsi de suite, jusqu'à la charge maximale donnée dans les tables.
De cette façon, quand tu vas tester tes rechargements au stand de tir, tu commences par tirer les cinq cartouches les plus faiblement chargées. Dans l'idéal, tu devrais tirer ces cartouches au dessus d'un chronographe, la vitesse étant intimement liée à la pression développée.
Observe tes étuis tirés, les amorces, le marquage du culot, la facilité à les extraire du barillet, etc...
Si tout est OK, tu passes au tir des cinq cartouches suivantes, avec la charge supérieure.
Au moindre soucis, ou signe évident de surpression: recul anormalement élevé, détonation vraiment trop forte pour le calibre, amorces défectueuses (laminées, cratérisées, perforées), culot mattés (illisibles), étuis collés aux chambres, culot élargies, etc TU STOPPES IMMEDIATEMENT TON TIR et tu démontes au marteau à inertie les cartouches restantes...

Tu trouvera forcément un chargement qui te donne le meilleur rendement: confort de tir, précision en cible, longévité des étuis, facilité d'extraction. Ce sera ce chargement qu'il te faudra noter et reproduire. L'avantage de cette méthode de l'escalier, est que tu n'as pas 50 cartouches à démonter au marteau à inertie, si tu atteints un palier dangereux, mais tout au plus une petite dizaine.

Pour informations, voilà des poudres, et des chargements (en grammes) avec diverses poudres VECTAN, pour un poids de balle de 158 grains demi-blindée:

- Ba10: Charge de départ 0.25 g; Charge MAXIMALE 0.30 g
- As: Charge de départ 0.24 g; MAX 0.45 g
- A1: Charge de départ 0.25 g; MAX 0.49 g
- Ba9: Charge de départ 0.27 g; MAX 0.55 g
- A0: Charge de départ 0.50 g; MAX 0.75 g
- Sp3: Charge de départ 0.80 g; MAX 1.05 g

Le rechargement est une activité aussi prenante et passionnante que le tir en lui-même.

Merci Projektyle pour tes conseils très claires et explicites,je vais essayer de suite ta méthode et je vais me confectionner quelques cartouches

Encore merci

Attention au projectiles de .38 spécial montés sur des étuis de .357,les projectiles sont plus longs que ceux prévu pour le .357 mag,ce qui fait soit une cartouche trop longue,soit un enfoncement pas trés catholique.

madchicken a écrit:

... ce qui fait soit une cartouche trop longue,soit un enfoncement pas trés catholique.

Pour ne pas avoir de soucis de longueur excessive, avec les problèmes de fermeture ou de rotation de barillet qui vont avec, il suffit de ne pas dépasser la LHT de la munition. Pour le .38 Spl et le .357 Magnum, si on se tient en dessous de 39 mm c'est tout bon.
Avec des balles de type 158 grains tronconiques TMJ, ou semi-wadcutter, on ne peut de toute manière pas se tromper: la gorge de sertissage présente sur la plupart des balles est le repère d'enfoncement limite à atteindre. Un sertissage assez prononcé est de toute façon la meilleure chose à faire pour des cartouches destinées à un revolver ou une carabine à magasin tubulaire.

Par contre, une cartouche pas très "catholique" c'est quoi t'est-ce?

Entendre par enfoncement pas trés catholique enfoncement excessif.
Expérience vécue par un copain tireur sur un lot constitué justement de projectiles de 38 spe blindés montés sur des étuis de .357,les ogives positionnées à la gorge de sertissage donnaient de cartouches trop longues.

madchicken a écrit:

Entendre par enfoncement pas trés catholique enfoncement excessif.
Expérience vécue par un copain tireur sur un lot constitué justement de projectiles de 38 spe blindés montés sur des étuis de .357,les ogives positionnées à la gorge de sertissage donnaient de cartouches trop longues.

Certainement des .38 FMJ tronconiques de marque Sellier & Bellot, non?
Pour ce genre de projectiles, il suffit d'enfoncer la balle de façon à avoir une LHT de 39 mm, et on sertie avec le quatrième outil LEE Carbide Factory Crimp Die: il agit par sertissage cônique, et créé sa propre gorge, même dans une balle blindée ou demi-blindée. Le matériel de rechargement LEE c'est très ingénieux pour un prix très modique.

Personnellement, en .38 Special, j'emploie des balles Speer 158 grains TMJ tronconiques, et la gorge de sertissage est placée haut, de façon à convenir aussi bien en .38 Spl qu'en .357 Magnum.

Merci pour vos conseils

Nous venons de finir les 50 cartouches avec de la SP3 avec une charge de 0,82 gramme de départ pour aller à 1 gramme

le sertissage a été fait dans la gorge et la longueur total de 40.16 mm

vivement les essais début septembre

je vous offre une bière virtuelle

Attention à 40.16 mm tes cartouches sont trop longues.

Projektyle a écrit:

j'emploie des balles Speer 158 grains TMJ tronconiques

J'emploie exactement les mêmes moi aussi mais pour le 357

Je charge ça à 1,00g de SP3 et la pression est très correcte