vitesse élevées avec ogive plomb

-mieux vaut utiliser un alliage de plomb "dur" la référence c'est le plomb pour linotype, je pense que tu peus atteindre tes 400M/S
-le signe de surpression, justement c'est l'emplombage, si l'alliage est trop tendre, la balle pas graissée ou le diamétre inadaptée au tube, il y aura rapidement un colmatage de plomb qui garnira les rayures, et pour l'enlever, c'est une vraie galére!

pour éviter le plus possible ces inconvénients, je mets environ 3% d'étain dans le plomb, j'utilise de l'alox : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
et dans la mesure du possible j'utilise aussi un gas check : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

ça me fait penser, le plomb fond à 327°, un coup de chalumeau pour désemplomber personne ne le fait, pourquoi ?

rs2grey a écrit:

... est ce qu'il est prudent d'avoir des vitesse élevées avec du plomB
en gros 380 400 m/s avec une 240g plomb?

Dans l'absolu, les balles en plomb, même durçi ne devraient pas être tirées à des vitesses supérieures à 400 m/s. Pour les rechargements courants en armes de poing, il est même sage de se limiter à 300 m/s maxi. Il est par exemple possible d'avoir de très bons résultats en 9mm Para, avec des 124 grains plomb aux alentours de 280 à 290 m/s.
Pour des calibres comme le .45 ACP, le .38 Special ou le 7.65mm Browning c'est encore plus facile vu les faibles vitesses initiales de ces calibres.
Pour le .357 & .44 Magnum, mieux vaut limiter les charges de poudre a des vitesses basses, tout en préférant une poudre vive (moins de temps de combustion). Sinon, autant passer sur des balles cuivrées ou blindées/demi-blindées adaptées aux vitesses élevées.

Citation :

les signes de surpression: quels sont ils?

Souvent, des douilles qui "collent" dans la chambre après le tir, et qui nécessitent de pousser très fort sur la tige d'extraction du barillet pour les éjecter. Des amorces laminées, dont le bord est jointif avec le logement (il n'y a plus d'arrondi bombé sur les côtés de l'amorce), des marquages qui deviennent illisibles ou effacés sont également un indice qu'il se passe quelque chose d'alarmant.

Citation :

peut on se fier juste a la dilatation de la douille?

Si elle est extrême au point de "coller" avec force aux chambres, oui, celà peut être alarmant. Sinon, un gonflement modéré est tout à fait normal et nécessaire au processus du tir: en gonflant et épousant les parois de la chambre, il se créé un frettage qui assure l'étanchéité aux gaz qui poussent la balle dans le canon.
Une charge trop faible peut d'ailleur entrainer l'absence de ce gonflement normal de la douille, qui se matérialise par des trainées de suies de combustion sur toute la périphérie et longueur de la douille.

Citation :

est ce que la pression est directement liée a la vitesse de la balle?
peut on ,par exemple, avoir une surpression avec un projectile à 250 m/s?(en 44 mag bien sur!!)

merci!

Une vitesse de 250 m/s en .44 Magnum et une balle de 240 grains SWC plomb est tout à fait possible, avec par exemple 0.35 grammes de Ba10 ou 0.40 grammes de A1, sans pour autant avoir de surpression.