Le FN SCAR®-L STD

Petit rappel Historique.
Dès 2004, l’USSOCOM émet une sollicitation pour une famille de fusils d’assaut pour ses forces spéciales, sous le nom de SCAR® (Special Operations Forces Combat Assaut Rifle), regroupant deux calibres différents mais intégrant un maximum de pièces communes et une ergonomie identique.
FN Herstal participe au concours en concevant en un temps record un prototype de cette arme. Dès les premiers tests de présélection, le système SCAR® développé par le FN Herstal est retenu comme le seul et unique choix de l’USSOCOM. De 2005 à 2008, le système d’armes SCAR proposé par FN Herstal a été soumis à un programme d’évaluations techniques et technico opérationnelles poussé à l’extrême en raison du caractère très exigeant des spécifications demandées.


En avril 2010, le Commandement des Opérations Spéciales des Etats-Unis (USSOCOM) autorise officiellement la mise en service opérationnelle des fusils SCAR MK 16 et MK 17 ainsi que du lance-grenades de 40 mm MK 13 qui leur est associé. Cette décision, connue sous l’appellation de Milestone C, conclut le processus d’acquisition en homologuant la production en série des composants du système SCAR® déjà qualifiés aux plans technique et opérationnel depuis 2009.






Le Futur du SCAR®
Cette même année en juillet, l’USSOCOM décide d’abandonner l’achat des Mk16-SCAR®-L jugeant son peu d’intérêt logistique et financier et ses performances identiques face au M4 en dotation dans leurs unités et ne garder que la version Mk-17-SCAR®-H. FNH réagit et présente son projet de Mk-17-SCAR®-H Common Receiver déjà dans les tuyaux depuis 2010. Cette plate-forme a une modularité plus poussé afin d'intégrer différents calibres comme le 7.62x39. Le Common Receiver est une version allégée de l'arme 3.5kg avec un canon de 16" (3.6kg pour le Mk-17-SCAR®-H en 16") équipé d'un système de dépose rapide, un bloc Monolithique et 4 rails intégrés… à suivre….






Dans les faits, le FN SCAR® en Europe
Se compose de deux plate-formes adaptable et modulaire l’une en 5.56x45mm OTAN appelée SCAR®-L (light) et l’autre en calibre 7.62x51mm OTAN appelée SCAR®-H (heavy). A cela Pour chacune des plates formes l’opérateur a le choix entre deux armes avec deux longueurs de canons :
En 5.56x45mm OTAN un canon court pour le combat rapproché CQC en 10" ou STD en 14.5" pour de plus longues distances.
En 7.62x51mm OTAN une arme avec un canon CQC en 13" et une autre avec un canon STD en 16"

Les plates-formes SCAR® aux US ont une autre nomenclature.
Mk16 MOD0 pour la version 5.56x45mm et Mk17 MOD0 pour la version en 7.62x51. Autre différences chaque armes est livrée avec 3 canons :
- le S pour standard en 14"
- le CQC en 10"
- le LB pou canon long en 18"
Pour le 5.56x45mm

- le S pour standard en 16"
- le CQC en 13"
- le LB pou canon long en 20"
Pour le 7.62x51mm

Le module lance grenades ELGM de 40mm est appelé MK13 MOD0



Le modèle présenté ici est la version du SCAR®-L (light) en semi-auto, très proche du SCAR®-FBI modèle proposé pour ce service il y a quelques années. Disponible aujourd’hui en très petits nombres d’exemplaires il se décline pour l’instant uniquement en noir. L’arme est livrée avec deux chargeurs de 30 cartouches en acier. Il est équipé d’origine d’un Aimpoint M4S avec une embase de chez Brugger ainsi que d’une poignée de la même marque en polymère intégrant un bipied.





Spécifications :
Calibre : 5.56x45 OTAN
Principe de fonctionnement : Par emprunt des gaz, culasse à verrou rotatif.
Mode de tir : semi-automatique
Alimentation : Chargeurs dédiés ou tous autres chargeurs au spécificité STANAG 4179 NATO
Poids sans chargeur : 3.545 kg
Longueur crosse déployée :
- Longueur maximale : 900mm
- Longueur minimale : 835mm
Longueur crosse repliée : 653mm
Longueur du canon 14.5" au pas de 1/7"






Ces équipements que nous allons voir dans le détail sont pas si nombreux. L’arme se compose de 4 parties principales



1) La carcasse (Upper) intégrant le garde main d’un seul bloc ainsi que le canon. On trouve sur la partie supérieure un rail au standard MIL-STD 1913 Picatinny où se positionne l’œilleton rabattable. Sur les coté de la carcasse deux rails latéraux pour des accessoires. Le canon se fixe par 6 vis sur la carcasse et supporte le rail inférieur ainsi que le guidon rabattable. Coté droit nous trouvons la fenêtre d’éjection ainsi qu’un déflecteur ayant aussi une fonction de crochet de verrouillage de la crosse.






Détail d’un rail latéral la vis Torx T-25 maintien le canon sur la carcasse.


Les deux autre vis Torx T-25 sur la carcasse maintenant le canon. Le levier d'armement réversible est bien visible.


Le rail inférieur solidaire du canon.


La fenêtre d’éjection



Les éléments de visée l’œilleton rabattu


Œilleton en position.




Spécificité du canon.
Je ne le classe pas dans les 4 parties principales de l’arme car il n’est pas prévu dans ce que l’on appelle de démontage de campagne de le retirer.
D’une longueur de 14.5" au pas de 1/7", il est associé a deux composants essentiels pour le fonctionnement de l’arme.
En premier le système d’emprunt des gaz 3 positions

Position fonctionnement normal


Position fonctionnement avec modérateur de son


Position démontage.




En second, le guidon rabattable. Petite particularité du guidon la hausse et la dérive se règlent directement sur le guidon. Pourquoi me direz vous parce cela permet en regroupant tous les réglages dessus de retrouver le zérotage de son arme quand on démonte et remonte le canon ou quand l’on change de longueur de canon. Donc un canon = un zérotage.







Le canon supporte donc le rail inférieur, rail vissé et lui aussi au standard MIL-STD 1913 Picatinny. Enfin au bout du canon sur un filetage 1/2" x 28TPI un cache flamme de chez Brugger où peut se positionner un modérateur de son de la même marque. Ce pas de vis permet de monter un simple cache flamme A2 pouvant supporter d’autres modèles de modérateur de sons.





2) La sous-garde (lower) regroupant l’ensemble des leviers de fonctionnement intègre l’ensemble du mécanisme de détente, l’arrêtoir de culasse sur le coté gauche, une poignée au profil A2 et le puits de chargeur.
Deux composants ambidextres complètent l’ensemble
- Le sélecteur de tir fonctionnant à 45 degrés
- L’arrêtoir de chargeur

Côté gauche


Côté droit


Détail du mécanisme de détente


Vue rapprochée des leviers de déverrouillage de la culasse et de déverrouillage du chargeur. Un emprunt avéré du Colt M16.


Du coté droit vu macro du levier de déverrouillage du chargeur et du sélecteur de tir (le levier est plus court que sur le côté gauche)



3) La glissière se compose de plusieurs sous-ensembles
- Le transporteur de culasse
- La culasse proprement dite
- Le ressort récupérateur et sa masselotte
- Et le levier d’armement réversible ainsi que son guide solidaire du transporteur.


Nous verrons le démontage de l'ensemble culasse lors de la prochaine review.


4) La crosse, elle s’ajuste en longueur sur 6 positions et est équipée d’un appuie joue ajustable 2 positions. Pliable, la crosse se rabat sur le côté droit et se verrouille sur un crochet intégré au déflecteur d’étuis afin de réduire l’encombrement de l’arme lors de son transport.




Le déflecteur permettant aussi le verrouillage de la crosse en position de transport.


Verrouillée sur l’arme en position de transport


Détail de la charnière


Les six positions sont indiquées sur le côté gauche de la crosse.



Fonctionnement des interfaces de la crosse.


Appuie joue position basse


Appuie joue position haute


Détail de l’arrière de la crosse avec le bouton poussoir de déverrouillage de la crosse 6 positions. L’on remarque l’ouverture permettant de passer une sangle.


La plaque de couche très confortable lors du tir et assurant un bon appui.



Quelques vues spécifiques de l’arme.

Les anneaux permettant de monter une sangle


Aperçu de la charnière ainsi que d'un anneau pour sangle.


Détail de la vis de réglage en dérive sur le guidon.


Réglage de l'azimut le même que celui de l'AR15.


Les marquages sur l'arme



Les premiers upgrade

Magnifier X3 de chez Aimpoint



Et MIAD aprés un petit passage à la Dremel :héhé:
Une petit heure de boulot de ponçage et ajustage pour un résultat sympa.


J'ai aussi ajusté la poignée il y avait un jeu de 1.5mm entre la poignée et le pontet...

Très belle présentation, Starik. Beau travail, belles photos. Merci.

Merci pour cet exposé

Bien beau joujou que celui la et le demontage laisse reveur

Merci Starik, belle présentation.

Félicitations pour cet achat et superbe review mon Starik comme d'hab.

Merci Starik pour cet exposé très intéressant!

très jolie présentation merci, bien du plaisir avec

Salut, que voilà un joli travail de pro....

LA question qui se pose ... c'est quand même si c'est mieux que tout ce qui exsiste actuellement ...

Perso, moi le look de cette crosse, j'accroche pas trop.

Ahhh le grand méchant look... ceci dit pour le reste, ceux qui l'utilise pourront te répondre quant aux qualités de la "bestiole" :-)

Hello starik.

Merci pour cette présentation complète. Une lecture fort intéressante.

Personellement je n'accroche pas trop avec le look de l'engin mais au tir ce fusil doit être plaisant.
J'aurais je pense l'occasion de le tester prochainement.

A+

Red Label

Mes premiers constats sont:

Les +
- Excellente ergonomie.
- Démontage facile
- accès aux compartiments (chambre, intérieur du Upper) aisés
- arme très intuitive et confortable.
- nettoyage très facile et peu de résidu à l'intérieur.
- précision et excellent groupement en cible.

Les -
- détente qui gratte (bon c'est un FA à la base)
- Le démontage du piston est fastidieux, il faut introduire une baguette à l'intérieur du logement du piston et par l'intérieur du upper.... il existe une pièce dans l'UC des versions militaire US se fixant sur la tringle du transporteur qui permet de pousser le piston de son logement tout simplement en réintroduisant le transporteur dans le upper....
- Pas de compatibilité avec certains chargeurs sans modification (P-MAG et E-MAG par exemple).
- couleur noire

Je vois bien les + et -
Mais toi qui a l expérience de plusieurs FA

Le changement de canon me semblait le réel plus de l histoire
Vrai ? Ou argument trivialement commercial

Et ensuite les + par rapport à l'existant sont il des plus ou juste un peu meilleur
Par rapport à un M4 à kit piston
Un Sig 550
Qui semble être des références
Reste la crosse qui est aussi pliante
Ce qui est un plus par rapport au M4 mais qui semble boucher en grande partie la détente

Comme pass007 j'accroche vraiment pas au look de la crosse...

Mais le même à 3500chf sans l'aimpoint, je me laisserai tenter.. 5500 chf, non..

Starik sur ar-15 c'est très facile de corriger une détente qui gratte.. Possible sur le scar ?

J'ai un ami SF (ranger) qui a testé le SCAR en Irak en 2006-7 sauf erreur.. Il a parler de pb au tir avec crosse rabattue.. Je vais lui redemander de que c'était exactement. C'est sûrement corrigé depuis

STARIK a écrit:

- Pas de compatibilité avec certains chargeurs sans modification (P-MAG et E-MAG par exemple).

Même les E-MAGs passent pas ?

Le changement de canon est un réel plus par contre la particularité de cette arme c’est qu’elle demande des outils spécifiques comme une clé dynamométrique pour pouvoir le démonter mais surtout pour le remontage. En effet il faut respecter une certaines valeur afin de retrouver le zérotage, sinon le risque que l’arme soit déréglé après remontage du canon est certain.


D’autres outils seront nécessaires, comme le scraper permettant de nettoyer le piston et son logement.

Les + par rapport à un M4 kit piston sont clair et avéré, pour le M4 c’est un upgrade avec toute les contraintes que cela va nécessiter sur une arme conçu à l’origine pour fonctionner en direct gaz. Mais Gunny sera mieux développer la problématique de l’intégration d’un kit piston sur un AR15.

Les + par rapport à un SIG 550.
Deja le poids : 4.100 kg pour le SIG et 3.545kg pour le SCAR-L
Ensuite la possibilité pour le SCAR d’utiliser des chargeurs STANAG 4179 OTAN alors que le SIG 550 utilise des chargeurs dédiés. Bon Swiss Arms va certainement commercialiser ses SG55X 16 AL conversion kit afin que la famille des SIG puissent intégrer ce STANAG. Un levier d’armement ambidextre sur le SCAR.

Effectivement la crosse gène la fenêtre d’éjection de l’arme et le risque de dérangement est possible si l’on tire crosse repliée. La queue de détente et pas très accessible dans cette configuration. Mais cette position de la crosse sur le SCAR est surtout prévue pour le transport de l’arme et non pas pour la rendre plus tactiquement compacte. Il suffit de voir le SCAR PDW pour comprendre le choix d’une crosse rétractable dans le style MP5 qui s’avère essentiel pour une utilisation tactique.

Le démontage du bloc détente est facile. Corriger le départ ne devrait pas être un problème. A savoir que des 200 cartouches on sent déjà une différence dans le départ. Par contre sur le SCAR- H la détente est propre.

C’est pas que les E-MAG passent pas, bien sur que si il rentre sans soucis, sauf qu’il va falloir usiner la partie arrière du chargeur afin que l’arrêtoir de culasse se positionne correctement. Le risque d’usure prématuré est possible sur certaines pièces.

Photo


Une vidéo explicative..

Et par rapport a un ACR ? Car le changement de canon se fait sans outils ! Et l'ergonomie est quasiment la même !

Merci pour les précisions, pour les chargeurs !

L'ACR pour l'avoir eu en main est moins bien équilibré (poids vers l'avant). Le système quick detach du canon sur l'ACR est intéressant et peut être réalisé par l'opérateur sur le terrain, Le démontage du canon du SCAR est plus complexe, par contre le retour au zéro semble plus aléatoire sur l'ACR que sur le SCAR....
cette petite vidéo est très intéressante



L'ACR nouvelle mouture n'intègre plus ce système de démontage par levier... et à perdu du poids. j'apprécie une chose sur l'ACR c'est le bouton de l'arrêtoir de culasse ambidextre se trouvant au niveau du pontet, ainsi que le levier d'armement non solidaire du bloc culasse.. C'est ce qui manque sur le SCAR à mon avis. Info venant de la FN sur MILIPOL il semble qu'une option permettant au levier de rester immobile lors du déplacement du bloc culasse existe...

Il serait aussi intéressant de le comparer avec l'ARX160 qui me semble maintenant bien aboutit. De toute les manières ces trois armes montrent la voie à une nouvelle génération de Fusil d'assaut où l'ergonomie, le demontage et la maintenance sont optimisés

soe a écrit:

Et par rapport a un ACR ? Car le changement de canon se fait sans outils ! Et l'ergonomie est quasiment la même !

d'après ce que j'ai lu, le SCAR mais surtout parce qu'il est dispo aux states et a un meilleur prix....mais aussi beaucoup de commentaires pour ne pas y voir ni pour l'un ni pour l'autre un réel avantage qui les ferait changer des AR

En résumé

choix du coeur ACR mais a cause des magpuls fans
choix de la raison SCAR

et choix du porte monnaie : AR

Le canon ne peut être flottant, et le levier d' armement bouge avec le transporteur? Très dommageable tout ça...

Plus la crosse qui bouche une partie de la fenêtre d' éjection ainsi qu' un partie du pontet lorsqu' elle est repliée, ce qui est beaucoup moins grave puisqu' une crosse, ça se change.

Merci STARIK pour cette superbe présentation

doofinho a écrit:

Le canon ne peut être flottant, et le levier d' armement bouge avec le transporteur? Très dommageable tout ça...

Dommageable pour un tireur possible pour un opérateur sur le terrain pas certain. De toute manière le canon flottant n'était pas dans le cahier des charges de l'USSOCOM, donc la FN n'avait aucun impératif ni besoin particulier de créer une arme équipée d'un canon flottant. Nombreuses sont les armes de combat par le monde non équipées de canon flottant et cela ne nuit pas à leur précision.

Flottant n'est qu'une possibilité de solution à un problème. Il y a aussi la définition de "flottant"; pour moi, une bonne définition est que le seul point de rattachement/appui du canon à l'arme soit le boitier de culasse; et dans ce cas là, il faudra me citer les fusils d'assaut (je préfère le terme "battle rifle") qui répondent à ce critère.

Mais quel est le but recherché? D'avoir un système d'arme qui reste stable / insensible aux influences extérieures et qu'on pourrait classer dans 2 grandes catégories: (1) influence suite à l'emploi de l'arme; (2) environnement d'utilisation. Quelques exemples: la nature du terrain pour l'appui de l'arme (main libre; appui sur sac à dos, rocher, gazon, béton); humidité qui fait gonfler le bois du garde main en bois et en appui sur le canon et avec ses moultes solutions, relevant souvent de la magie noire (cfr. "bedding"); déformation de l'arme et appuis suite à la montée en température suite à l'utilisation etc...

Si on revient au SCAR, il est clair que ça ne répond pas à ma définition de canon flottant - comme pour tout fusil fonctionnant par récupération de gaz de combustion - cependant l'architecture, de par sa conception semble offrir un bonne garantie de constance dans la précision.

A cela il faudrait ajouter "visée flottante" et on en parle jamais: le top de l'hérésie / anti-exemple est pour moi la DSR 1 où le bipied est attaché au même rail que la lunette de tir... mais ça c'est un autre débat..

Darius a écrit:

Il y a aussi la définition de "flottant"; pour moi, une bonne définition est que le seul point de rattachement/appui du canon à l'arme soit le boitier de culasse; et dans ce cas là, il faudra me citer les fusils d'assaut (je préfère le terme "battle rifle") qui répondent à ce critère.

Si on revient au SCAR, il est clair que ça ne répond pas à ma définition de canon flottant - comme pour tout fusil fonctionnant par récupération de gaz de combustion - cependant l'architecture, de par sa conception semble offrir un bonne garantie de constance dans la précision.

Si tu considères que le gaz tube d' un AR15 est en liaison encastrement avec le front sight et le boitier, et donc constitue un point de rattachement, je dirai qu' un AR15 à piston avec garde main flottant a un canon flottant, puisque le piston (relié à la mécanique côté boitier) n' est pas rattaché au cylindre (relié au front sight), ils sont en liaison glissière ou pivot glissant.

Je n' ai jamais démonté un FAMAS mais comme il fonctionne avec un amplificateur d' inertie, le canon pourrait être flottant si il n' avait pas de points de contacts avec la carcasse qui l' entoure?

Darius a écrit:

Mais quel est le but recherché? D'avoir un système d'arme qui reste stable / insensible aux influences extérieures et qu'on pourrait classer dans 2 grandes catégories: (1) influence suite à l'emploi de l'arme; (2) environnement d'utilisation. Quelques exemples: la nature du terrain pour l'appui de l'arme (main libre; appui sur sac à dos, rocher, gazon, béton); humidité qui fait gonfler le bois du garde main en bois et en appui sur le canon et avec ses moultes solutions, relevant souvent de la magie noire (cfr. "bedding"); déformation de l'arme et appuis suite à la montée en température suite à l'utilisation etc...

Oui, entre les différences d' appuis sur le garde main, les différences de tension sur la bretelle, et surtout la variation du point d' impact avec l' échauffement (échauffement que j' imagine très important dans certaines circonstances...), je pensais que le canon flottant pouvait avoir un intérêt considérable pour les militaires.