Faisant suite à la relecture d'un article de 2004, j'ai pensé utile de vous en faire part, celui-ci devrait nous aider à réfléchir quand à la situation actuelle de "nos chères banlieues".
L'adoption d'un pistolet de qualité pour équiper les forces de l'ordre Française, est bien réelle. Cette revue s'est toujours efforcé de faire découvrir, des matériels dont l'utilisation "ferait avancer le schmilblick", et ne peut donc que se réjouire quand il avance!
Mais cela serait tomber dans un travers cher aux anti-armes d'affecter à celle-ci n'importe lesquelles - un caractère magique, qu'il soit maléfique ou bénéfique. Si le personnel qui sera doté du SIG 2002 ne reçoit pas plus d'entraînement, de préférence tactique, et tire aussi peut de cartouches qu'avant, le bénéfice d'un tel changement sera surtout moral, pour ce personnel comme pour les citoyens.
De plus le manque d'entraînement en tir de situation peut dans le cas d'une intervention nécessitant l'utilisation de son arme avoir des résultats catastrophique. du à une situation de forte tension, et de stresse. On ne manipule pas un revolver comme un pistolet, autre aspect à ne jamais négliger: la meilleure police du monde, si bien équipé soit-elle, ne peut-assurer vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept la sécurité de l'ensemble de la population.
Même si ladite sécurité est considérée comme une priorité, ce qui est loin d'être toujours le cas comme on a pu le constater, en France, au cours de la désastreuse décennie 90, 2005, et 2007. Et même dans la perspective d'une "société policière" dictatoriale, que les moyens technologiques modernes rendraient particulièrement dangereuse pour toutes les libertés.
- Prétendre le contraire relèverai de la mystification, bien qu'il soit politiquement très incorrect de le signaler. 130 O00 policiers et autant de gendarmes, même au top niveau, ( et le double ou le triple n'y changerait pas grand chose) ne peuvent intervenir auprès de 65 000 000 de français au moindre pépin !
Dans la réalité, il faut tabler sur une loi universelle, c'est-à-dire qui s'applique à toute l'humanité, à toutes les époques et à tous les régimes politiques.
Schématiquement, elle peut s'exprimer ainsi:
toute personne est responsable de sa sécurité rapprochée (c'est-à-dire obligée, par nature de la prendre en charge si elle ne veut pas mourir), jusqu'au moment où l'Etat peut prendre la relève. pas au sens général et politique, bien entendu, mais au sens particulier d'une intervention ponctuelle et concrète.
On peut ajouter: si ce dernier y arrive, et si il arrive à temps ? ( le principal pour une victime potentielle), mais là il s'agit d'un autre débat.
Vérité de bon sens, cependant vécue comme insupportable par ceux qui n'aspirent qu'à l'assistanat et à l'illusoire risque zéro, ainsi que par les partisans d'un état omnipotent, censé pouvoir tout maîtriser.
Deux études récentes(*), commanditées par le ministères de la justice américaine, jettent une lumière crue sur cette loi universelle. Elles ont été réalisées auprès de différents types de population carcérale dans dix prisons de plusieurs etats des USA.
34% de ces criminels estiment que le risque de se faire tirer dessus par une victime armée est un obstacle bien réel à la préparation de leurs "coups", 57% rapportentqu'ils sont beaucoup plus préoccupés par le risque que leur fait encourir une telle rencontre que par une hypothétique intervention de la police.
Et 70% disent qu'eux-mêmes, ou l'un des leurs "collègues", ont été stoppés, blessés ou capturés par un simple citoyen armé. Paroles de spécialistes du terrain, qui incitent à une humilité toujours indispensable à l'efficacité !
Comme l'humour ne perd pas ses droits, y compris en prison, on les a également sondés sur la répercussion d'une législation interdisant les armes à feu (partiellement ou même totalement) quand à la possibilité pour eux de s'en procurer illégalement dès leur libération.100% ont ri...*Armed and dangerous: a survey of felons and thier firearms de James D.Wrigt et Peter Rossi. In the line of fire: youth, guns and violence in América de Joseph F.Sheley et James D.Wright. Editions Aldine.USA.PS: Certaines statistiques que l'on ne divulgue pas ou peut aux USA, indiques: que dans les états ou le port d'arme et autorisé, il a été constaté une baisse des agressions de 40%. à méditer. bonne soirée.