Bonjour à tous
Après avoir lu un tel étalage crasse de lieux communs sur les armes,mon sang n'a fait qu'un tour ! Voici l'Email que j'ai envoyé à ce Rédacteur en chef.....
Ce qui est inquiétant M.Alonso c’est qu’un Rédacteur en chef, même adjoint, se fende d’un éditorial au contenu si inconsistant. Vos propos du niveau des lieux communs du Café du Commerce, ne sont pas ceux que les lecteurs d’un grand quotidien sont en droitd’attendre.
Votre analyse et vos constatations seraient tout au plus acceptables pour une
dissertation d’un élève du niveau secondaire.Quel message essayez-vous de faire passer ? Qu’un contrôle plus strict de la détention des armes contribueà réduire le risque de suicide ? Vous êtes visiblement, mal informé et mal documenté.
Les statistiques fiables provenant de pays économiquement favorisés, qui ont resserré leur législation sur les armes, font toutes état du même constat. Les suicides par arme à feu ont sensiblement diminué. Par contre le nombre global de suicides est resté stable ou a légèrement augmenté.
Le mensonge politique consistant à prétendre qu’une législation plus sévère sur les armes, contribue à réduire la violence et la criminalité, comme tente depuis longtemps de le prouver le Professeur Killias en manipulant ses statistiques, est un outil électoral et rien de plus.
Aux Etats-Unis les grandes agglomérations en proie à une criminalité endémique, ont depuis longtemps rendus impossibles l’acquisition et la détention d’armes, sans résultat décelable hélas.
L’interdiction a eu pour seul effet d’instaurer un marché noir florissant.
Pour ce qu’il en est d’un registre étatique et national, nous disposons d’un précédent historique, révélateur de son efficacité.
Lors de son accession au pouvoir durant les années 30 en France, le gouvernement issu du Front Populaire obligea tous les
particuliers à enregistrer leurs armes auprès des Préfectures.
Ceci facilita grandement le travail des troupes d’occupation allemandes en 1940, qui n’eurent qu’à ses saisir des registres.
La confiscation des armes assura un certain répit aux occupants, en retardant l’organisation de la résistance armée.
Par contre les parachutages massifs et les grandes quantités d’armes abandonnées sur le terrain par les belligérants, contribuèrent à réarmer les français. Ces armes parfaitement illégales elles, facilitèrent grandement les entreprises de la criminalité d’après-guerre. Mais les citoyens honnêtes ne se suicidèrent pas en masse ou ne réglèrent pas leurs différents à coups de pistolet mitrailleur. Car les préoccupations du français moyen à ce moment là n’était ni le mal de vivre, ni le spleen existentiel.
Alors voilà, faites votre travail de journaliste ! Documentez-vous sérieusement et étayez vos propos de manière solide.
Bon au moins ça soulage...