FEU LIBRE !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
FEU LIBRE !

Un espace pour tous les tireurs et propriétaires d'armes suisses et francophones.
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -17%
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 ...
Voir le deal
249.99 €

 

 Non, nous n'étions pas des lâches. Vivre en Suisse 1933-45

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Invité
Invité




Non, nous n'étions pas des lâches. Vivre en Suisse 1933-45 Empty
MessageSujet: Non, nous n'étions pas des lâches. Vivre en Suisse 1933-45   Non, nous n'étions pas des lâches. Vivre en Suisse 1933-45 EmptyMar 8 Sep 2009 - 17:36

Lisant différents livres sur le sujet de la Suisse pendant la Seconde guerre, je profite de les faire connaître, estimant que cette période de notre histoire est de plus en plus méconnue...


Non, nous n'étions pas des lâches

Vivre en Suisse 1933-1945


Résumé:

Plus de cinquante ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, les historiens n'ont pas fini de discuter la façon dont la Suisse officielle s'est comportée durant cette période terrible, mais rares sont ceux qui ont tenté de restituer ce que la population de cette époque a pensé et voulu.
Or, les survivants des années sombres sont de moins en moins nombreux. Avec eux disparaîtront autant de témoins qui se taisent par modestie, laissant dans l'ombre leurs efforts, leurs épreuves et leur résistance morale aux dictatures. C'est pour combler cette lacune que Frank Bridel a voulu témoigner. Sans complaisance pour les fautes commises, mais avec le souci de réviser les clichés, il raconte comment on vécut autour de lui la crise économique mondiale et la montée des périls, puis le second conflit mondial, dans la crainte de l'invasion et dans la pénurie, le rejet du nazisme, une ardente sympathie pour les alliés et le constant espoir de leur victoire.


Commentaire:

Entre anecdotes et rappels historiques, Franck Bridel nous livre un récit, qui, sans glorifier la Suisse de la Seconde guerre, permet de nous rendre compte de ce que nos parents et nos grands-parents ont vécu pendant ces années de guerre.


Bridel, Franck, « NON NOUS N'ÉTIONS PAS DES LA
ÂCHES» , vivre en Suisse 1933-1945», Ed. Slatkine (Genève, 2002), 146 p.
Revenir en haut Aller en bas
bat
Expert
bat


Nombre de messages : 2724
Age : 40
Localisation : Breton en Calédonie.
Date d'inscription : 15/02/2007

Non, nous n'étions pas des lâches. Vivre en Suisse 1933-45 Empty
MessageSujet: Re: Non, nous n'étions pas des lâches. Vivre en Suisse 1933-45   Non, nous n'étions pas des lâches. Vivre en Suisse 1933-45 EmptyMar 8 Sep 2009 - 17:40

Par curiosité, comment la jeune génération actuelle Suisse vois-elle et vit-elle cette période de son histoire?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Non, nous n'étions pas des lâches. Vivre en Suisse 1933-45 Empty
MessageSujet: Re: Non, nous n'étions pas des lâches. Vivre en Suisse 1933-45   Non, nous n'étions pas des lâches. Vivre en Suisse 1933-45 EmptyMar 8 Sep 2009 - 19:28

bat a écrit:
Par curiosité, comment la jeune génération actuelle Suisse vois-elle et vit-elle cette période de son histoire?

Je vais essayer de te répondre comme je peux et d'après ma courte expérience. Je voudrais d'abord précisé les circonstances de la "connaissance de notre passé par les jeunes suisses".
Je suis étudiant, en 4ème et dernière année de ce que vous appelez lycée en France. J'ai toujours été passionné d'histoire, qu'elle soit Suisse, Européenne ou autres. Les deux guerres mondiales m'ont aussi beaucoup intéressée. La plupart de mes connaissances de ce sujet proviennent des livres que j'ai lus jusqu'à présent, et non de ce que j'ai appris à l'école obligatoire et durant les trois premières années de post-obligatoire.
C'est là pour moi que se trouve le problème. Je n'ai que peu vu en cours l'histoire de la Suisse durant la seconde guerre. Combien de jeunes suisses savent encore à ce jour qui était Guisan? Que l'on a accueilli des Juifs comme nous en avons refoulé à la frontière? De la "mob" qu'ont vécus nos grands-parents?
Ce sont des événements pourtant si récents mais qui me semblent très loin pour ceux qui n'ont eu le privilège ou du moins la volonté d'étudier. Je vais d'ailleurs poser la question autour, s'ils savent qui fut Guisan, leurs réponses m'intéresse.
Par contre, il me semble qu'au gymnase(sur Vaud)/collège(sur Fribourg/lycée(en France), nous connaissons peut-être un peu mieux cette période, mais dans sa généralité et non pas dans la particularité suisse, abordée seulement en quatrième année.
Je ne saurais m'exprimer au nom de la jeune génération, mais je ne me fais pas beaucoup d'illusions: je pense que beaucoup d'entre nous ne connaissent que peu cette période, pourtant ô combien importante pour comprendre la situation de la Suisse (et de l'Europe) actuelle.


Mes connaissances proviennent comme je l'ai dit de nombreuses et diverses lectures et documentaires, mais aussi de ce dont mes grands-parents me racontent. Vivant juste à coté d'eux, je leur ai souvent demandé "comment c'était pendant la guerre?".
J'ai donc une image de la Suisse de cette époque qui malgré les différentes fautes qui ont été faites reste positive. Je suis fier de penser que mes anciens n'ont pas céder sous le poids de l'encerclement par deux dictature, et que les privations -bien que faibles par rapport à d'autres pays- dûs au double blocus ainsi que la peur d'un ennemi commun à la nation ont permis de souder un pays dans un effort commun. Beaucoup de Suisses devraient en prendre de la graine pour contrer toutes les attaques que nous subissons actuellement (de ce chameau lybien, sur le secret bancaire, sur notre compétitivité fiscale,...)! Je suis d'ailleurs heureux de penser que mon pays aurait lutter jusqu'au bout, comme la Finlande l'a fait. La Suisse a eu l'énorme chance de pouvoir être épargnée par les deux conflits mondiaux... La neutralité armée n'y est évidemment pas pour tout mais nous a certainement permis d'échapper à cela.

J'espère avoir répondu à ta question 'salut'



Dans un autre cadre de réflexion, j'ai vu et été étonné de voir ces deux phrases dans le livre du soldat de 59 présenté dans un sujet plus bas:
Citation :
Renoncement à ses aises, effacement de son égoïsme en faveur d'une cause qui nous dépasse : assurer l'indépendance de la patrie.
L'homme courageux pense d'abord aux autres.
Cela me fait penser à Lucilius, auteur latin qui prônait trois priorités dans la vie du Romain. Il devait premièrement entretenir, protéger et rendre heureux sa famille et sa femme, deuxièmement donner son sang pour défendre sa patrie et en dernier lieu s'occuper de soi. Cette volonté de mourir pour la patrie se retrouvait donc déjà à l'époque antique (voir à ce sujet l'épisode des 306 Fabii), et j'ai appris aujourd'hui de mon prof de latin que les soldats suisses de la mob, deux mille ans après les Romains, ont du jurés de donner leur vie pour leur patrie. Et il nous a poser cette question, quel citoyen-soldat, aujourd'hui, mourrait pour protéger son pays?
Revenir en haut Aller en bas
Shung
Pilier du forum
Shung


Nombre de messages : 20650
Age : 113
Localisation : Genève, Suisse
Date d'inscription : 05/10/2005

Non, nous n'étions pas des lâches. Vivre en Suisse 1933-45 Empty
MessageSujet: Re: Non, nous n'étions pas des lâches. Vivre en Suisse 1933-45   Non, nous n'étions pas des lâches. Vivre en Suisse 1933-45 EmptyMar 8 Sep 2009 - 20:21

c'est vite vu.. depuis le rapport Bergier on essaye de faire croire aux jeunes suisses que nos ailleux n'ont été que de laches profiteurs, donneurs de juifs et pilleurs d'or, et que la seule raison valable et possible pour que le 3ème Reich ne nous ai pas anéanti, c'est que nous étions utiles tel quel à l'Axe..

Qu'importe que militairement nous ayons été un cauchemard noir pour toute armée d'occupation potentielle...

_________________
If an injury has to be done to a man it should be so severe that his vengeance need not be feared. -Niccolo Machiavelli

Wounded doesn't mean you are out of the fight. It just confirms the fact that you are in one. Sylvan

Let us hope our weapons are never needed --but do not forget what the common people knew when they demanded the Bill of Rights: An armed citizenry is the first defense, the best defense, and the final defense against tyranny. If guns are outlawed, only the government will have guns. Only the police, the secret police, the military, the hired servants of our rulers. Only the government -- and a few outlaws. I intend to be among the outlaws - Edward Abbey
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Non, nous n'étions pas des lâches. Vivre en Suisse 1933-45 Empty
MessageSujet: Re: Non, nous n'étions pas des lâches. Vivre en Suisse 1933-45   Non, nous n'étions pas des lâches. Vivre en Suisse 1933-45 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Non, nous n'étions pas des lâches. Vivre en Suisse 1933-45
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Vivre en suisse avec ses armes achetées en France
» Quelques essais à CTR
» K 11
» Meilleur 45 ACP
» manuel VZ 58 en français?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FEU LIBRE ! :: Les armes :: La librairie-
Sauter vers: