Arme de service d'un policier Afghan

Citation :

Je n'aime pas les yaka, fokon, zonka, donc je fais peter ma gd gueule

Il me semble justement que ce qu'il ya d'intéressant c'est que c'est rarement le cas.... mais je peux me tromper

Citation :

Je rappele que le nom du FORUM c'est feu libre
et que c'est Un espace pour tous les tireurs et propriétaires d'armes suisses et francophones.


Donc ce n'est pas le cafe du commerce,

Heu non c'est pas le café du commerce, mais est ce si péjoratif le café du commerce, il y a des avis qui valent une grande tripotée de politiciens... c'est un endroit d'échange assez intéressant et je crois que si tu veux un exemple de ce que ca donne quand on en arrive a ne discuter que d'armes, on a sans autres forme de procès, tir mailly et Ar15, ca donne lock en préventif avant même que ca ne dérape...a tels point que l'auto censure est assez bonne sur tout sujet épineux...c'est un genre mais qui a vite atteint ses limites.

Citation :

ni un forum d'echange sur la geopolitique mondial et les dégats cause pas l'impérialisme americain a travers le monde.

Bon ok c'est ton avis mais anti impérialiseme primaire américain, je crois pas, ils sont tous embourbés, et personne n'a vraiment de grandes idées pour s'en sortir....mais faut il être payé 1'000'000 comme le patron des CFF pour avoir l'idée de génie d'envoyer des faux clients pour savoir ce que pense la clientèle... je suis pas certain que l'analyse soit plus pertinente que le contrôleur du coin.

L'état final et les étapes vers cet état qui permettent de savoir ou on en est, et réellement juger de la qualité d'un travail et de son avancée.

Apparemment, le but des talibans est de prendre le pouvoir, et d'installer leur loi et tribunaux coraniques sur les territoires sous leur joug. A ce titre, ça ressemble beaucoup à une insurrection "traditionnelle". Les talibans épousant diverses causes (refus de l'impérialisme américain, ect) au fur et à mesure, pour garder le soutient d'une partie de la population (et terroriser les autres). Il sont également soutenus en armes et munitions par des pays ou organisation qui y ont un intérêt. Tout ceci reste "classique" est presque habituel dans les guerres de contre-insurrection.

Mais certaines choses diffèrent. Et cet article par exemple, s'il ressemble à de "l'éreintage journalistique" m'a amené une reflexion que je juge interressante:

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Citation :

En Algérie, Galula croit que l’influence extérieure a pu être réduite presque à zéro par le maillage du territoire et la fermeture des frontières tunisienne et marocaine. Ce fut une illusion. C’est aux frontières, en Tunisie et au Maroc, que se tenait l’armée de réserve de l’insurrection. De plus, le maillage exigeait la déportation de populations en milieu rural dispersé et acquis à l’ennemi. Cette politique de hameaux stratégiques, reprise par les Américains au Vietnam, s’avéra un désastre politique et humain, justement dénoncé par un courageux inspecteur des Finances qui s’appelait Michel Rocard. Les populations déplacées et relogées perdaient leurs anciens moyens de subsistance et dépérissaient physiquement et moralement, en développant une rage sourde contre l’armée et ses harkis. La situation en Afghanistan est bien pire. Le trafic de drogue et le fanatisme religieux rendent la situation bien plus incontrôlable. De plus, le relief du pays et son caractère féodal, avec un seigneur de la guerre contrôlant chaque vallée et chaque champ de pavot, rend pratiquement impossible l’exercice du pouvoir par un gouvernement central associé à ces unités locales « loyalistes » que voulait Galula. Le recensement de la population, que la France avait pu réaliser en Algérie pour contrôler les familles, est ici pratiquement impossible, l’exercice du droit de vote apparaissant dès lors comme une tragique pantalonnade. Enfin, contrairement à nos officiers des affaires indigènes et à nos hommes de terrain, le commandement américain est largement ignorant de la culture et des langues locales, et dépend d’informateurs par nature douteux. Enfin, les frontières de l’Afghanistan sont bien plus poreuses que celles de l’Algérie des années cinquante, le Pakistan et, de plus en plus, l’Iran se trouvant impliqués dans le drame.

Effectivement, pour Galula, le soutient et "l'autonomie" de la population est obtenu par la destructions des cellules politiques des insurgés au sein de la population, suivi d'une phase de sécurisation et la création/reconstructions de structures politiques et administratives loyalistes.

Ce système doit bien fonctionner dans les villes afghannes, mais pour les vallées aux mains de chefs de "tribus" très militarisées, aux frontières et alliances mouvantes et pas toujours très bien définies ou conceptualisées, il y a necessairement un travail d'adaptation? Détruire la structure "féodale" actuelle pour tenter d'y imposer un système "à l'occidentale", ou bien adapter la méthode?

Notez que je mets "tribus" ou "féodale" entre parenthèses: il s'agit de mots regroupant pour nous des notions qui ne sont très certainement pas adaptés à la réalité de la société afghanne. Je les utilise faute de mieux pour le moment.

Dans tout les cas, on s'écarte du schéma traditionnel. Et ça suppose une excellente connaissance de la géographie humaine des lieux pour y trouver des solutions adaptées. Du travail de renseignement en perspective ^^

Notez que j'essaie (j'y arrive pas toujours) de mettre de la réserve dans ce que j'écris/dit sur de tels sujets. Je suis plus à la recherche d'informations que capable de donner une analyse. Je ne peux que ressortir ce que j'en ai lu ou entendu ici ou là.