la confrérie,
Je voulais vous faire part d'un article, paru dans le n°14 de Calibres (novembre 205) et écrit par Frédéric Botbol, dont le titre est Tir et Respiration. Où l'on traite notamment ici de l'adaption du Kyudo (tir à l'arc traditionnel japonais) au tir à l'arme de poing moderne.
Cet article a correspondu exactement à ce que je recherchais en pratiquant le tir "sportif" - je mets sportif entre guillemets car il s'agit plus pour moi d'une discipline, d'une voie qui permet de dépasser ses émotions et ses passions (Eros et Thanatos, amour et mort, pardon pour le jargon freudien) - à savoir trouver une alchimie entre notre psychisme, notre corps et la machine. Concept universel mais exacerbé avec des engins mortels au sens propre.
Bref, je ne veux pas résumer ce papier, je vous invite à lire si ce n'est déjà fait, mais juste à focaliser sur cette technique de respiration qui m'a fait progresser.
La base : Sur-oxygénation et respiration abdominale.
Le but : état méditatif, relachement et concentration optimale.
1 - Préparation matérielle (le casque vous isole du monde extérieur, début de la concentration)
Trois phases de respiration :
2 - Inspiration lente et profonde en faisant gonfler le ventre
3 - Expiration lente et complète
4 - Inspiration/expiration lente et normale (non abdominale). 3x de suite
5 - Inspiration lente et profonde en faisant gonfler le ventre. Compter mentalement les secondes nécessaires. Par ex. 8 secondes
6 - Bloquer la respiration le même nombre de secondes. En l'occurence 8
7 - Expiration lente et complète avec le même nombre de secondes. En l'occurence 8
8 - Inspiration normale avec la moitié des secondes utilisées. En l'occurence 4
9 - Expiration normale avec la moitié des secondes utilisées. En l'occurence 4
Répétez ces 3 phases 3 fois de suite.
Ne jamais être essouflé ! Sinon réduire les secondes nécessaires, écouter son corps...
Ensuite place au TIR !!!
Chacun son truc...
Moi je suis la cible, le morceau de carton qui va se déchirer sous l'impact.
Laché...
Je suis surpris par le coup qui détonne.
Je continue à vouloir maintenir ma visée malgré le départ.
Et vous, vos petits secrets ?