- lionrobe a écrit:
- je n'en suis même pas à te demander des explications supplémentaires plus à ma portée
Il n'y a rien d'extraordinaire dans ce que je raconte.
Qu'est-ce qui te préoccupe ?
- Citation :
- mais ce qui m'intéresse, c'est si tu aurais pensé ce que tu dis il y a 32 ans, à la même époque. Autrement dit, ce que tu penses et/ou ce que tu sais provient-il de données postérieures à cet article jusqu'à nos jours,
J'en ai déjà parlé.... j'ai commencé à m'y intéresser avant que ne commencent les travaux modernes sérieux sur la balistique lésionnelle, qu'ils soient connus et accessibles de ce côté de l'atlantique.
Les effets terminaux physiques et nerveux par onde de choc m'ont toujours semblé être quelque part entre une vaste exagération et une complète illusion.
Un intérêt porté avec un peu de bon sens aux conflits de la IIème guerre mondiale et du viêt-nam suffit.
Malgré des armes d'infanterie puissantes aux balles profilées et rapides l'observation limitée de ce genre de phénomènes tant dans la fréquence et dans les effets, par les combattants et les services de santé en fait un cas particulier et non une règle.
Années 80, début 90, la même question tournée vers les munitions d'armes de poing dans des situation de police aux cas bien documentés conduisaient à la même conclusion : les chocs énergétiques sont des vues de l'esprit, l'absence ou la non reproduction des effets qui leur étaient attribués pointaient sur d'autres mécanismes lésionnels réels.
En plus des présentations statistiques alors en vogue et manifestement douteuses confirmaient mon scepticisme et renforçaient mon avis.
Voilà pour ma part.
Ce que j'ai appris.
L'inconnue était... les conditions d'apparition de cette exception, sa manifestation et ses effets réels.
A une époque de forte poussée d'une *foi* en des chocs énergétiques quelques médecins et scientifiques ont entrepris de remettre les choses à leur place. Ils ont posé des protocoles d'expérimentation complets et représentatifs.
Leurs analyses et leurs synthèses parmis d'autres mérites ont mis à bas les dogmes et les vues de l'esprit sur la manifestation d'effets dans la zone dite de cavité temporaire...
L'autre question était la réaction nerveuse à une agression ( le mythe du choc nerveux ) qui a aussi trouvé sa réponse avec des médecins qui ont mis les barres aux T une bonne fois.
Il faut bien noter que dès la fin du XIXème siècle et au début du XXème, avec l'augmentation des vitesses et la diminution des calibres l'idée des " chocs énergétiques " étaiet déjà apparue. Nos grand-parents avaient très logiquement compris que c'était de la foutaise, simplement par une large expérience en situation des blessures et de leurs conséquences...
Au cours des années 50/60 la vague revint avec des munitions encore plus petites et plus rapides qui entraînèrent des expérimentations poussées et toujours aussi peu concluantes mais qui enflammèrent les imaginations en engendrant légendes et fables.
- Citation :
- ou l'article était-il déjà inepte à son époque ?
L'auteur de l'article réfute une forme de la légende du choc énergétique par absence de prérequis scientifique mais il en installe une autre sans apporter lui-même aucune démonstration ni référence.
Il parle vaguement de tests conduits par l'US Army.... je veux bien, mais il y a 32 ans cette institution avait déjà établi que les petits calibres rapides n'étaient dotés d'aucun pouvoir magique, ils avaient auparavant écarté un .17 hypervéloce pour un .223 dont ils cherchaient déjà à augmenter l'éfficacité par une plus large atteinte physique des tissus, ils choisiront la fragmentation.
- Citation :
- est-ce que tu recharges régulièrement ?
Oui.
C'est quand même une corvée....